CFTC DDFiP Pas-de-Calais, c’est savoir s’opposer, mais toujours proposer. 

C’est aussi Agir aujourd’hui pour ne pas subir demain. 

                                      

Votre navigation 

   Accueil
          Actualités 2023
                Plan du site
                      Mentions légales
                              Nos valeurs
                                       
       Vendredi
               26 mai 2023
                       à 14 h 00

  Un nouveau plan pour consolider les acquis du numérique en santé ...

 
 

Après le lancement, il y a un an, de Mon espace santé, principal aboutissement du plan de transformation numérique de 2019, le ministère de la Santé veut désormais concentrer ses forces pour transformer l’essai et consolider ses acquis.  Ce qui passe notamment par la formation tant des usagers que des professionnels de santé.

 
          
99
 

Que la stratégie soit belle est un fait, mais n’oubliez pas de regarder le résultat. La formule de Winston Churchill, reprise par le ministre de la Santé, François Braun, résume le défi auquel est confronté aujourd’hui le numérique en santé. La question n’est plus tant de savoir quand la santé prendra le virage du numérique, mais si ce virage a bien été négocié, et s’il a servi à quelque chose. Après un travail de fond initié il y a quatre ans pour poser les fondations techniques et normatives de la transformation numérique du système de santé, François Braun a dévoilé, le 17 mai, une nouvelle feuille de route pour mettre le numérique au service de la santé

Cette fois, il s’agit donc de s’assurer que la transformation numérique initiée porte ses fruits et permette tout à la fois de développer la prévention personnalisée des Français, de redonner du temps aux professionnels de santé et d’améliorer l’accès à la santé. Le tout dans un cadre propice pour garantir le bon fonctionnement de ce système numérisé, ainsi que sa sécurité. 

99

 

                 Développer les usages autour de Mon espace santé …
 

Au total, la feuille de route fixe 65 objectifs à atteindre d’ici 2027, soit autant de défis à relever. Le premier d’entre eux consiste à transformer l’essai de Mon espace santé, le carnet de santé numérique lancé début 2022, pour en faire un outil du quotidien, utilisé et utile pour les patients comme pour les professionnels de santé. Le ministère devra d’abord faire aboutir la remise à niveau des logiciels de l’ensemble des professions des secteurs de la santé et du médico-social, pour enfin injecter automatiquement les données dans les carnets de santé et éviter toute ressaisie ou perte d’information.

Il compte ensuite tester l’envoi d’ordonnances numériques par la messagerie sécurisée de santé dès ce mois de mai, en vue d’une généralisation en 2024. De manière à éradiquer l’envoi d’ordonnances via Gmail,  une boîte mail non respectueuse de la confidentialité des données de santé.Le ministère mise également sur Mon espace santé pour faire entrer le système de santé dans l’ère de la prévention personnalisée. Concrètement, il s’agira de s’appuyer sur les données contenues dans les dossiers pour envoyer des notifications ciblées, par exemple pour rappeler une date de rendez-vous ou alerter sur un renouvellement vaccinal.

 

La feuille de route avance de nombreuses autres améliorations et évolutions dans et autour de Mon espace santé, que ce soit pour mieux l’articuler avec les autres portails de santé comme Santé.fr et Ameli.fr, améliorer le paramétrage par l’utilisateur des contrôles d’accès à son dossier médical, permettre aux professionnels de santé d’accéder aux comptes-rendus d’imagerie en ligne et, plus généralement, leur faciliter la vie pour les encourager à consulter les dossiers numériques de leurs patients. L’objectif fixé par le ministère en dit long sur la marge de progression en la matière, puisqu’il est seulement question que la moitié des médecins consultent au moins une fois par an le contenu des espaces santé de leurs patients d’ici… 2026.

99

 

                 Inclusion, formation et attractivité …
 

Le chantier du numérique en santé n’est pas seulement technique. Sa réussite dépend surtout de l’embarquement ou non de l’ensemble des citoyens et professionnels de santé dans cette évolution de fond. D’ici juin 2026, nous aurons formé 10.000 médiateurs au numérique en santé pour accompagner la digitalisation du système et s’assurer qu’il soit résolument une chance pour tous, a déclaré le ministre, notamment grâce au service en ligne PIX.Sous réserve d’ajustements réglementaires, une fonctionnalité sera déployée en 2024 pour permettre au détenteur d’un espace santé d’en déléguer l’utilisation à un proche ou un aidant.

Côté professionnels, pour lesquels le ministère entend bien mettre à disposition un bouquet de services, comme promis en 2019, un plan de formation initiale et continue sera lancé ou du moins renforcé. Une formation au numérique en santé sera intégrée à l’ensemble des formations initiales du sanitaire, du social et du médico-social, peut-on lire dans la feuille de route, ce qui concernera 500.000 élèves par an. Le ministère entend également généraliser les modules sur le numérique dans les catalogues des opérateurs de formation, pour former 10 % de l’ensemble des professionnels déjà en poste d’ici 2027. En 2021, une étude estimait que seuls 0,1 % des 2,6 millions de professionnels de santé en exercice étaient formés à l’e-santé.

99

 

Le ministère n’oublie pas non plus l’enjeu des compétences spécifiques et nécessaires à la réussite de cette transformation numérique. Un diagnostic des métiers et des besoins en matière de numérique sera posé d’ici fin 2024, avec la publication d’une première cartographie sur certains établissements. Des travaux seront également engagés pour adapter les rémunérations des contractuels et aligner la grille des ingénieurs hospitaliers sur celle de la fonction publique d’État afin dattirer les talents.  Les hôpitaux en auront d’ailleurs bien besoin pour muscler leurs équipes dédiées à la cybersécurité. Face à la multiplication des attaques, la feuille de route exige en effet que les établissements de santé consacrent au plus tard en 2027 au moins 10 % de leur budget informatique à la sécurité.

 

 

 

       CFTC DDFiP Pas-de-Calais, de  2003 à 2023 ... C'est 21 ans de mise en ligne ...

        

 

           boutonBleu.gif (818 octets)boutonOrange.gif (881 octets)