Une D G Fi P Malade … 

Le service public est notre ADN. Ce spectacle assure les citoyens que nous ne sommes plus  en capacité de le rendre. La suppressions des emplois pour répondre au seul dogme financier consistant à « dégraisser le mammouth » conduit à ces situations de mal-être, en particulier en présence d’applications lancées prématurément, non fiabilisées et dont les agent(e)s font les frais devant les contribuables. Mal-être des agent(e)s de terrain ( C, B et A ) qui ne peuvent plus assurer correctement leurs missions et ont perdu le sens de leur travail. Désarroi des cadres à qui on demande toujours des résultats alors que les forces vives dans leurs équipes ne sont plus disponibles. 

Tous les indicateurs définissant une organisation  en souffrance en témoignent aujourd’hui dans les différents observatoires. Il s’agit donc de redonner de manière urgente un cap  aux agent(e)s de la DGFiP, de leur redonner envie ;  il faut en effet arrêter de se voiler la face. Lorsque  les agent(e)s disent «  on fera ce que l’on pourra, ensuite on laisse tomber et on sera malade » cela s’appelle de la démission silencieuse que jamais la DGFiP n’avait encore connue, habituée à un niveau de conscience professionnelle inégalé dans la fonction publique. Entendre dire à l’envi  par nos ministres que nous sommes indispensables à la vie de notre pays ne suffit plus !