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  Mardi
           17 mai  2022
                           à 14 h 30
                         
       

 

Le chef de l’État a nommé Élisabeth Borne à Matignon. Deuxième femme nommée à ce poste, cette polytechnicienne succède rue de Varenne à un magistrat de la Cour des comptes et à un membre du Conseil d’État.

 
               

Le choix d’une femme. Trente et un ans après la nomination d’Édith Cresson à Matignon, Emmanuel Macron a choisi Élisabeth Borne pour le poste de Première ministre. Cette fois-ci pour initier son second mandat et non pour assurer une deuxième phase de mandat, comme ce fut le cas sous François Mitterrand. Un signal important que le Président actuel n’était pas parvenu à donner en 2017, malgré quelques velléités affichées en la matière à l’époque.

        

Avec Élisabeth Borne, le chef de l’État choisit une personnalité pourvue d’une forte expérience ministérielle. Il opte aussi pour une personnalité peu identifiée politiquement, qui n’a, jusqu’à ce jour, exercé aucun mandat local ou parlementaire et dépourvue de réseau partisan affirmé. Emmanuel Macron a aussi fait le choix d’un profil de haute fonctionnaire parfaitement rompue aux arcanes de l’appareil d’État. Un profil assez proche de celui de Jean Castex – même si lui n’avait jamais fait partie d’un gouvernement – et de l’image du “collaborateur” naguère esquissée par Nicolas Sarkozy.

            

Ancienne ministre des Transports, de la Transition écologique et solidaire, puis du Travail, Élisabeth Borne paraît bien armée pour traiter le sujet urgent du moment : le pouvoir d’achat. La politique menée dans ce domaine sera bâtie autour de mesures ayant trait à l’énergie. Mais la résolution des problèmes de pouvoir d’achat dépendra aussi des négociations sociales entre patronat ou administration  et syndicats du secteur privé ou public sur une éventuelle augmentation des salaires.

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À Matignon, qu’elle a arpenté voilà vingt-cinq ans lorsqu’elle conseillait Lionel Jospin durant la cohabitation, Élisabeth Borne devra mettre en place la planification écologique voulue par le candidat Macron et assurer sa mise en musique administrative. La nouvelle cheffe du gouvernement devrait pouvoir s’appuyer sur 2 ministres chargés spécifiquement de cette politique : l’un chargé de la planification énergétique l’autre de la planification écologie territoriale. Une réforme très importante pour des administrations réorganisées en 2007 sous la férule de Jean-Louis Borloo.

         

Pour mener ces réformes, l’expérience qu’a Élisabeth Borne de l’administration lui sera précieuse. Cette ingénieure générale des Ponts, des eaux et des forêts de 61 ans formée sur les bancs de Polytechnique a servi comme sous-directrice des chemins de fer à la direction des transports terrestres du ministère de l’Équipement, du Logement des Transports et du Tourisme en 1996, puis comme directrice de la stratégie de la SNCF en 2002, directrice de l’urbanisme de la ville de Paris en 2009, et préfète de la région Poitou-Charentes en 2013. Elle a ensuite dirigé le cabinet de Ségolène Royal dans le gouvernement Valls. Époque où elle a côtoyé le duo Macron-Kohler (Alexis Kohler, aujourd’hui secrétaire général de l’Élysée), alors à la tête du ministère de l’Économie.  

         
             

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