5 décembre 2021 

        14 h 009

                            

Les députés ont voté  en commission la création d’un fonds d’innovation écologique en 2022. De quoi financer l’appropriation par les agents publics de pratiques vertueuses en matière de transition écologique au sein de l’État.

 
 
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Après les ressources humaines, l’égalité femmes-hommes, les conditions de travail et la transformation publique au sens large, c’est au tour de l’écologie d’avoir son fonds de financement au sein de l’État. Un amendement au projet de loi de finances 2022 d'Éric Alauzet, député du Doubs,  a été adopté en commission des lois de l’Assemblée pour acter la création d’un fonds d’innovation écologique en 2022. 

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Voilà qui devrait aider les administrations à engager leur propre transition écologique, en permettant à chaque agent public de concrétiser des projets vertueux au service de la transition écologique sur son lieu de travail, selon le député LREM. Ce fonds, co-piloté par la DGAFP et l’Energy Observer Foundation, constituerait un outil incitatif et d’accompagnement des agents, par exemple en identifiant et répertoriant les initiatives lancées au niveau local comme à l’occasion de la Semaine du développement durable et ainsi leur donner davantage de visibilité. De quoi, selon le député, contribuer à la création d’une culture commune interministérielle et permettre à chaque agent de s’inspirer et se réapproprier des projets existants pour les développer dans son propre environnement.

Doté de 990.000 euros, le fonds écologique couvrirait ainsi les coûts de développement et de fonctionnement des projets menés par les agents publics,  mais sans préciser la nature et l’ampleur des futurs projets. Ces derniers pourraient être nombreux, et plutôt sur le thème de la prévention et de la formation, compte tenu de la taille de l’enveloppe allouée. 

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          Engagements de l’exécutif 

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Le gouvernement a renouvelé ses engagements pour faire de l’administration un exemple en la matière. Dans une circulaire de février 2020, le Premier ministre de l’époque Édouard Philippe invitait l’ensemble des services de l’État à prendre le sujet au sérieux. Limitation des vols en avion, achats responsables, alimentation bio dans la restauration collective, recours au covoiturage, électrification du parc automobile, sobriété numérique, ou encore rénovation des bâtiments publics, le plan d’action de l’État comprenait alors 20 mesures obligatoirepour les administrations. Les efforts d’adaptation demandés à tous les Français en vue d’assurer la transition écologique et solidaire doivent s’appliquer au premier chef aux services publics, expliquait le Premier ministre.

Un appel à l’exemplarité qui n’a toutefois rien de nouveau. En 2015 déjà, alors que se jouait la COP21, Matignon pressait ses ministres d’alors de bâtir des plans administratifs exemplaires en matière de développement durable. Et ce afin de réduire la consommation énergétique de l’État, sa production de déchets ainsi que la pollution dans ses déplacements. 

 

                                                                                        

 

                 

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