15 décembre 2021 

           à 9 h 30

                            

 

Selon l’enquête pour l’Observatoire des politiques publiques, réalisée par l’Ifop, 80 % des personnes  sont favorables à l’obligation de voter un budget de l’État équilibré. Concernant la dépense publique, les Français privilégient un moindre soutien aux entreprises, la baisse des aides à l’insertion et une réduction de la masse salariale des collectivités. 

 
 
 

À cinq mois de l’élection présidentielle, cette enquête pour l’Observatoire des politiques publiques, réalisée par l’Ifop, révèle une inquiétude importante des Français vis-à-vis de la dette publique : plus de 8 personnes interrogées sur 10 se déclarent inquiètes (81 %) et elles sont 37 % à juger la situation du pays très inquiétante.

 

Ce résultat peut traduire une forme de lassitude ou un manque de compréhension de l’enjeu par les jeunes générations. Quant aux solutions souhaitées, les Français se positionnent d’abord en faveur d’une annulation pure et simple de la dette (42 %).

 
 

Dans le détail, l’information des citoyens apparaît comme un levier important de la réduction de la dette publique (90 % des personnes interrogées sont d’accord pour le mettre en place). En deuxième position, on retrouve un mécanisme d’ordre légal : l’obligation d’un vote en équilibre du budget de l’État (80 %). Ensuite, cette étude révèle une volonté des Français de faire intervenir un tiers dans les dispositifs de réduction de la dette, que ce soit une juridiction administrative (78 %), les citoyens eux-mêmes (69 %) ou encore l’Union européenne (60 %). Concernant les modalités de ces interventions, la fixation d’objectifs semble préférée à des systèmes de contrôle strict.

 

À propos des secteurs pour lesquels il faudrait réduire la dépense publique, on retrouve en première place les éléments traditionnellement perçus dans les enquêtes d’opinion comme relevant de l’assistanat . En effet, les Français souhaitent la réduction des dépenses étatiques dans le soutien aux entreprises (41 %) et la réduction des dépenses sociales et de santé dans les aides à l’insertion et le RSA (51 %) ou les allocations familiales (39 %).
En parallèle, ils expriment la volonté de réduire les sorties d’argent à destination de dépenses jugées non essentielles, comme la culture (30 % de citations) ou les fonctionnaires territoriaux, souvent pointés du doigt pour être trop nombreux (50 % des Français citent les effectifs et la masse salariale dans le secteur des collectivités locales).

 

 

L’enquête pour l’Observatoire des politiques publiques réalisée par l’ I F O P  ( Institut Français d'Opinion Publique ) a été menée par questionnaire auto-administré en ligne les 5 et 6 octobre 2021 auprès d’un échantillon de 1 010 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession) après stratification par région et catégorie d’agglomération.

 

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