22 décembre  2020     

                 

Un projet de loi sur les urgences sanitaires sera prochainement étudié par le parlement, mais, il fait déjà polémique, car un article du texte prévoit la possibilité que les déplacements et l'accès à certains sites soient limités en cas de non-vaccination contre le coronavirus.

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Lors du conseil des ministres de  lundi, le Premier ministre Jean Castex a présenté un projet de loi instituant un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires. L'objectif de ce texte est de nous préparer à la fin de l'état d'urgence sanitaire, le 1er avril 2021, et d'établir un cadre juridique durable face aux crises sanitaires, a expliqué le porte-parole de l'exécutif Gabriel Attal.

Ce projet de loi prévoit notamment une refonte des systèmes d'information de santé et une modification du Code de santé publique. Enregistré à la présidence de l'Assemblée nationale lundi soir, il fait polémique depuis sa mise en ligne, pour un article en particulier, le L. 3131-9, n°6 de la section 2, qui indique que le Premier ministre peut, le cas échéant dans le cadre des mesures prévues, subordonner les déplacements des personnes, leur accès aux moyens de transports ou à certains lieux, ainsi que l'exercice de certaines activités à la présentation des résultats d'un test de dépistage établissant que la personne n'est pas affectée ou contaminée, au suivi d'un traitement préventif, y compris à l'administration d'un vaccin, ou d'un traitement curatif.

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      Rassurer les Français...

Ce projet de texte de loi, qui n'a pas encore été discuté au Parlement, peut concerner aussi bien cette pandémie que n'importe quel autre évènement sanitaire majeur qui pourrait toucher notre pays, a-t-il expliqué.

Les libertés de mouvement dans certaines situations pourraient être corrélées au fait d'être protégé contre une maladie ou parce qu'on est immunisé naturellement, ou parce qu'on est vacciné, ou parce qu'on prend un traitement, etc. C'est un cas de figure très large, a ajouté Olivier Véran, jugeant fondamental de ne pas perdre les outils juridiques qui permettent de protéger la population.

Il faut rassurer les Français : on n'est pas en train de se donner des pouvoirs exceptionnels ad vitam aeternam, a déclaré pour sa part  la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Amélie de Montchalin, qui a renvoyé elle aussi au futur débat parlementaire.

Lors du compte rendu du conseil des ministres lundi, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a expliqué que l'objectif de ce texte est de nous préparer à la fin de l'état d'urgence sanitaire, le 1er avril 2021, et d'établir un cadre juridique durable face aux crises sanitaires.

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