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                   8  juillet  2020     

                               

Même  si  la  fonction  publique  dispose   désormais  d’un  ministère  de  plein exercice, la titulaire de ce nouveau poste, Amélie de Montchalin, aura fort à faire pour restaurer une véritable forme de confiance avec les agents publics, mais aussi pour apaiser les relations de l’exécutif avec les organisations syndicales.

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L’espoir fait vivre, a-t-on coutume de dire. Un proverbe qui ne peut que s’appliquer à la fonction publique compte tenu du renforcement de sa position au sein du nouvel attelage gouvernemental. La fonction publique, en effet, s’émancipe de Bercy et dispose désormais d’un ministère de plein exercice, le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques.

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Reste que la titulaire du poste, Amélie de Montchalin (1), aura du pain sur la planche pour restaurer la confiance des agents publics envers leurs administrations et les politiques. Une relation toujours compliquée après plusieurs années placées sous le signe de la contrainte budgétaire et du gel du point d’indice …  La recherche d’un  vrai dialogue social apaisé avec les organisations syndicales du secteur public devra être un but pour elle. La nouvelle ministre l’a reconnu lors de la passation de pouvoirs avec Gérald Darmanin et Olivier Dussopt, mardi 7 juillet : sa mission, a-t-elle dit, est “immense, d’autant plus que nous sortons d’une crise qui a montré à la fois les forces et les faiblesses de l’action publique”. 

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     Attente d’actes concrets :

 

Ce ministère m’est confié pour renforcer les services publics, pour renforcer les résultats et soutenir ceux et celles qui le font vivre au quotidien, a-t-elle poursuivi, avant d’aborder un défi essentiel pour l’après-crise, celui de donner des moyens, de la capacité d’initiative et du sens aux agents publics. Ils ont plus que jamais besoin de notre reconnaissance et de notre confiance, a-t-elle poursuivi. Encore faut-il que ces propos se concrétisent en actes clairs et précis, et non pas uniquement en belles paroles.

 

Nous  attendons  surtout des mesures concrètes et rapides en faveur des agents de la fonction publique, notamment sur les questions salariales. Et ce après près de trois ans de gel du point d’indice ou la réinstallation du jour de carence, mais aussi des innombrables suppression de postes. 

 

Nous attendons également une véritable amélioration du dialogue social dans la fonction publique.

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     Points d’orgue : 

les discussions autour de la réforme des retraites (que le chef de l’État entend relancer) et de la réforme de la fonction publique. Unanimement opposé à cette réforme, l’ensemble des organisations syndicales de la fonction publique  a regretté  le peu de prise en compte de leurs demandes ou revendications. Une opposition qu’ils entretiennent toujours au travers des discussions sur l’application de la loi de transformation de la fonction publique du 6 août dernier, sur laquelle Amélie de Montchalin devra très vite se pencher. 

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Des sujets complexes  et plutôt inquiétant pour l’avenir, tels :

la réforme des instances de dialogue social , avec la disparition de presque toutes les commissions administratives paritaires

la fusion des comités techniques avec les comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail

le développement des possibilités de recours aux contractuels

la mise en place de dispositifs destinés à favoriser la mobilité professionnelle des agents publics ( procédure de rupture conventionnelle)

 

 

 (1)  Amélie de Montchalin, née Bommier  est née le

D'abord proche de l’UMP (devenue Les Républicains), elle rejoint En marche (devenu La République en Marche) en . Élue députée lors des élections législatives de 2017 dans la sixième circonscription de l'Essonne, elle est membre de la commission des Finances, où elle officie de 2017 à 2018 comme coordinatrice du groupe LREM. Elle est rapporteure parlementaire du projet de loi de finances pour 2018. De 2018 à 2019, elle est première vice-présidente du groupe LREM. Elle est nommée secrétaire d’État chargée des Affaires européennes le , Le , elle est nommée ministre de la Transformation et de la Fonction publique.

 

 

 

 

 

 

 

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