Votre navigation sur le site CFTC 

DDFiP Pas-de-Calais: 

Accueil
Actualités 2020
Plan du site
Informations légales
Un goût différent
Nos convictions

  13 avril  2020

        
                                                       

Un mois  après le  début  de la crise du  Covid-19, le  manque  de masques se fait toujours sentir en France, mais le personnel soignant relève une légère amélioration. La dotation pour les personnels commence à devenir conforme, selon le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France.

333
       

 

C'est l'un des symboles des difficultés du personnel soignant durant la crise sanitaire du coronavirus : le manque de masques de protection. Depuis début mars, les stocks se sont révélés insuffisants en France. Pour faire face à la situation, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé la commande de près de deux milliards d'unités en Chine. Depuis le 21 mars, assure le ministère de la Santé, ce sont près de 40 millions de masques qui sont envoyés chaque semaine aux établissements de santé.

9933

    18 masques par pharmacien et par semaine

9

Les précieux masques ont d'abord été attribués aux hôpitaux, mais aussi aux structures médico-sociales comme les Ehpad ou aux professionnels de santé de ville. Ces derniers, les pharmaciens, sont un des baromètres de l’état des stocks. S'ils notent une légère amélioration dans le nombre de masques qui leur sont dédiés, ils alertent sur la situation. Les stocks sont tout juste suffisants, estime  Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France.

Nous sommes rationnés avec une dotation par personne et par semaine : 18 masques. C’est trois par jour, donc pour un soignant, c’est bien, explique-t-il, affirmant que la dotation pour les personnels commence à devenir conforme. Ce n’est pas le luxe, mais c’est mieux qu’il y a quinze jours. 

  33

    On a à peine ce qu'il faut pour nous protéger

 

Néanmoins, pour Guillaume Dessard, président du FSPF en Haute-Savoie, il y a un problème : les 18 masques par semaine sont réservés aux pharmaciens. Mais dans une pharmacie, on peut aussi trouver des préparateurs et ces préparateurs sont avec nous, au comptoir. Ils répondent présent et n'ont aucun masque, dénonce-t-il.

On commence à avoir un petit peu plus de masques chirurgicaux, mais on n'a toujours pas de masques FFP2. On a à peine ce qu'il faut pour nous protéger, déplore Guillaume Dessard

On ne peut pas se plaindre, confient de leur côté des membres du personnel de l’hôpital de Mulhouse, où les dons de masques, qui s’ajoutent aux livraisons d'État, s’avèrent salvateurs. Le constat est identique en Île-de-France, la région qui avec le Grand-Est est la plus touchée par l'épidémie. Mais certains masques reçus, selon Laura, une infirmière à Paris, sont périmés depuis 2001. Au moins, on a des masques FFP2, commente-t-elle.

 33

    Les surblouses aussi en manque

Si la pénurie de masques semble donc diminuer, c'est un autre déficit qui inquiète les soignants : celui des surblouses, un autre moyen de protection pour les soignants en contact quotidien avec des malades, mais aussi pour les patients.

Parfois les soignants vont  dans des chambres de patients qui sont seulement en suspicion de Covid-19, avec des tenues qui sont entrées dans des chambres de patients testés positifs. Donc s’ils étaient seulement en suspicion, juste à cause des soins que les soignants ont fait, ils deviendront Covid-19 positifs quasi-sur.

33
33

9

 

 

 

  C F T C  DGFIP  62 : Agir pour ne pas subir

CFTC DGFiP 62 : 2003  /  2020