Pôle emploi a enregistré une baisse de 0,3 % des inscrits en catégorie A (sans aucune activité) en août. Ce sursaut est à relativiser. Non seulement la baisse peut être en partie imputable aux cessations d’inscriptions ou aux radiations des inscrits ayant omis de renseigner leur situation, mais les chiffres sur l’année restent alarmants : le taux de chômage national a en effet bondi de 5,2 % ... celui des seniors de 11,6 % !

Pour la CFTC, il est urgent d’agir sur certains leviers pour infléchir la tendance. Concernant la mise en œuvre du pacte de responsabilité d’une part, il s’agit d’intensifier les négociations de branches, puis d’entreprises, sur les contreparties sociales aux allègements de cotisations consentis aux entreprises.

La CFTC entend aussi privilégier les mesures favorisant le maintien dans l’emploi, la fluidité du marché du travail – grâce à la GPEC (Gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences) notamment – et limitant le recours aux contrats précaires.

Certes, nous, agents des finances publiques nous ne sommes pas ( encore ?) concernés directement par la crise du chômage. Mais, bien évidemment, nombreux sont certainement les collègues concernés indirectement… par leurs conjoint(e)s, leurs enfants, proches ou famille.

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