"Le monde n'appartient ni aux mous, ni aux tièdes, ni aux pusillanimes.  Il appartient à ceux, qui résolus à rester debout, savent faire preuve de la qualité sans doute la plus rare de l'espèce humaine, le courage..."    
 

Journée de la femme, le 8 mars

Pascale COTON

 

 

 

Article rédigé par Pascale COTON,  Secrétaire Générale confédérale CFTC

J’aimerais mettre à profit la Journée internationale des femmes qui se déroulera comme chaque année le 8 mars, pour rappeler plusieurs injustices faites aux femmes dans le monde du travail.

D’abord, dire que le fait de naître fille aujourd’hui en France n’est pas gage d’égalité ; loin de là ! Les femmes, salariées ou non, sont encore trop souvent bridées dans leur choix de vie professionnelle : douze grandes familles de métiers sont ouvertes aux femmes contre 85 pour les hommes.

Ensuite, relever que le temps partiel subi touche surtout les femmes, et qu’à travail égal, les salaires des femmes sont largement inférieurs à ceux des hommes. Les conséquences sur leur pouvoir d’achat ne sont pas seulement immédiates : au moment de la retraite, on constate que les pensions des femmes sont de quarante pour cent inférieures à celles des hommes ; il en résulte qu’une retraitée sur trois vit en dessous du seuil de pauvreté.

Enfin, souligner que des forêts entières ont été détruites pour fabriquer le papier nécessaire à la rédaction de textes de loi destinés à l’émancipation des femmes. Que ce soit sur l’égalité professionnelle, sur les violences qui leur sont faites, sur la contraception, sur la garde des enfants, sur le non-paiement des pensions alimentaires, sur le congé parental… Il est plus qu’urgent de passer d’une égalité de papier à une égalité dans les faits.

Le fait de taire ces inégalités contribue à les maintenir voire à les approuver. L’histoire de France montre à quel point il est long le chemin vers une société davantage respectueuse des femmes. À la CFTC, nous avons toujours œuvré pour faire avancer leur cause et il nous reste tellement encore à faire.

Assurer l’égalité professionnelle, c’est lutter contre la précarité des femmes et leur permettre d’accéder à des formations et des diplômes afin qu’elles puissent prendre part à la vie économique, sociale, syndicale, associative de notre pays. Des textes existent qui permettent d’assurer leur autonomie aux femmes, faisons les appliquer !

Je suis fière de mener avec vous toutes et vous tous ce combat légitime au nom de la CFTC afin que naître fille en France demain soit synonyme de liberté et non d’entrave.

 

 

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