Alors que vont
              redémarrer les groupes de concertation sur la MAP à Bercy, CFTC
              DGFiP n’ a de cesse de dénoncer les suppressions d’emploi
              ininterrompues depuis des années tant dans le cadre de la RGPP
              (Révision Générale des Politiques Publiques du gouvernement
              précédant) que celui actuel de la MAP.
              Nos administrations
              économiques et financières qui comprennent la DGFIP, la Douane
              et la DGCCRF sont directement visées et les restructurations
              incessantes commencent sérieusement à les désorganiser. Nous
              dénonçons depuis longtemps le risque de voir ces administrations
              être atteintes dans leur capacité opérationnelle.
              L’affaire de la viande
              de cheval dans les lasagnes et le flot des réclamations suite aux
              arnaques du commerce électronique ont été des révélateurs
              puissants de la désorganisation de la DGCCRF depuis son
              intégration forcée dans les DDI (Directions Départementales
              Interministérielles).
              En ce qui concerne la
              Douane, ce sont les saisies d’argent liquide qui ont augmenté de
              500% en une année selon le journal Le Parisien. L’évasion
              fiscale que nous avons connu à une autre époque avec le
              contrôle des changes aux frontières, semble avoir de beaux jours
              devant elle. Ce qui n’empêche pas le gouvernement de continuer
              de supprimer un emploi par jour dans cette administration.
              A la DGFIP, ce sont des
              milliers d’avis d’imposition qui n’arrivent pas dans les
              boîtes aux lettres des contribuables et les services d’accueil croulent
              maintenant sous les demandes de renseignements et sous les
              demandes contentieuses ou gracieuses.
              Ces faits, entre autres,
              démontrent à quel point nos administrations économiques et
              financières sont malmenées. La priorité doit être donnée à
              une stabilisation des effectifs et des réformes, devenues
              incessantes à Bercy depuis 10 ans. Arrêtons la course folle des
              suppressions d’emplois à Bercy et redonnons les moyens de
              travailler à nos collègues.